Scholtès, le retour d’une marque mythique à la française02/25/21

Scholtès, le retour d’une marque mythique à la française

En perte de vitesse depuis le début des années 2000, Scholtès avait même cessé toute production depuis 2007. Rachetée par Indesit puis par Whirlpool, la marque était en sommeil. Son nouveau propriétaire, le groupe Schneider, a décidé de la relancer avec une nouvelle gamme de gros électroménager made in France qui va surfer sur les caractéristiques historiques de la marque. Une belle histoire qui recommence…

C’est en 1923 que le ferronnier Eugène Scholtès lance sa première cuisinière en acier émaillée à Manom près de Thionville en Moselle. Elle sera suivie en 1934 de la première cuisinière électrique : un énorme succès ! La marque continue ensuite d’innover, avec la première gamme en Europe d’électroménager encastrable (1962) puis les premiers fours à pyrolyse (1969) ou encore l’invention des tables vitrocéramique (1974) et à induction (1979). 

Dans les années 1990, le fabricant passe sous le contrôle de l’italien Merloni et perd de la vitesse avec de nombreuses délocalisations, jusqu’à fermer en 2007. Mais la marque reste dans les portefeuilles de différents constructeurs. Son dernier propriétaire en a perçu tout le potentiel pour se positionner sur le haut de gamme. 

De tous nouveaux produits viennent d’être lancés pour être vendus essentiellement chez des cuisinistes : une gamme d’encastrables « Explorer » qui comprend fours, tables de cuisson (assemblées en Bourgogne), hottes, lave-vaisselle et réfrigérateurs. Et une gamme premium « Discover » à venir fin 2022, et qui sera a minima assemblée